Les pierres funéraires
De nombreux brainois furent ensevelis dans l’église : pour la période de 1500 à 1739, on a pu déterminer avec certitude les noms de 135 d’entre « eux. Lors des changements et transformations qui ont affecté l’église au 19ème siècle, la plupart des pierres tombales ont été déplacées : quelques-unes d’entre elles se trouvent maintenant à l’intérieur du porche depuis la suppression des grilles extérieures en 1958. A l’intérieur de l’église, une tombe datée de 1551 est celle de Nicolas del Halle (deux squelettes et une banderole), propriétaire de la cense del Porte qui s’appellera plus tard ferme du Môle.
Le calvaire (début des années 1500)
Pièce maîtresse de notre église, apposée aujourd’hui sur le mur du chœur. Bien des interrogations subsistent quant à sa datation, sa composition et aux circonstances de son arrivée dans notre église. Il semble que le sculpteur du Christ soit différent de celui de Marie et Jean.
Ce calvaire pourrait être une œuvre sortie d’un atelier brabançon ou bruxellois. Le musée du Louvre en possède un identique dit calvaire de Montifaut qui daterait de 1480.
Le pied de chandelier pascal ou lutrin (1574)
Cette magnifique pièce en laiton porte sur le pied cette inscription en latin « Don du prêtre Bacheler, 25 mars 1574 ». Ce prêtre fut desservant de la chapelle de l’hôpital de Braine au 16ème siècle. Ce chandelier présente des analogies avec celui de Léau dû à Renier Van der Thienen qui le fondit en 1483.
La statue de saint Etienne
Saint Etienne est le patron de notre église.
Chrétien de Jérusalem, lapidé sous les yeux de Saul, futur apôtre Paul. Sa statue en bois polychrome date probablement de la fin du 15ème siècle.
Etienne est vêtu d’ une dalmatique (évoquant son diaconat) et tient une palme dans la main droite (allusion à son martyre).
La chaire de vérité (1644)
Sauf le socle qui est du 19ème, c’est une œuvre en chêne de style Renaissance datant du 17ème siècle : la date de 1644 figure sur la partie supérieure du pied formant auvent. Sur les 6 panneaux de la cuve sont représentés les 4 évangélistes, saint Etienne et leurs symboles. Les pans de la cuve sont séparés par des colonnes torsadées. Le tout est abondamment décoré !
Le jubé et les orgues (18ème siècle)
La tour de l’église étant achevée en 1763, il fut décidé d’y placer un jubé. Mais sa réalisation ne fut achevée qu’en 1768. La même année, on confia au facteur d’orgue Jean-François Coppin, établi à Nivelles, la fourniture d’un buffet d’orgue à un seul clavier. Il meurt en 1772 et l’on utilise le positif (clavier secondaire) de l’ancien orgue. Par la suite, trois restaurations s’imposèrent encore : 1859-1860 ; 1915 et 1980.
Les lambris et les confessionnaux (18ème)
Les lambris, confessionnaux et tambours de portes des chapelles flanquant le transept sont de style Louis XV ; ils datent du milieu du 18ème. Ils présentent de belles rocailles et plusieurs symboliques ornent les confessionnaux : l’oeil, la main et l’oreille de Dieu ainsi que la balance, symbole de la justice de Dieu.
Les vitraux du transept (19ème siècle)
A la suite des travaux de restauration de 1973, ces vitraux de la fin du du 19ème siècle (réalisés par la firme Osterath de Tilff), ont été intégrés dans un ensemble de mise sous plomb à motifs géométriques.
Vitrail nord : Thème de la lapidation de saint Etienne.
Vitrail sud : Vie de saint Roch.
La chapelle du cardinal Désiré Mercier
Pour commémorer le centenaire (1951) de la naissance de cet illustre brainois, Valentine Desenfans fit aménager ce mémorial.
De part et d’autre d’un lambris en chêne, deux stèles en marbre noir rappellent deux baptêmes : celui du futur cardinal (25.11.1851), baptisé par son oncle, monseigneur Croquet, missionnaire en Orégon, lui-même baptisé le 10.04.1818
Joseph Mercier, neveu du cardinal, curé à Waterloo, légua à la paroisse Saint-Etienne 3 attributs épiscopaux ayant appartenu à son oncle : la crosse, la mitre et la croix épiscopale.
Le vitrail représentant le cardinal est l’oeuvre de J. Rotta (1963) d’après les cartons de Jacques Desenfans.
Les fonts baptismaux occupent le centre de cette chapelle. Ils sont en pierre bleue et datent probablement de 1749, oeuvre du maître de carrière d’Arquennes, Gaspar Mondron. Ses initiales sont gravées dans la pierre.
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