Reconnaissons que l’attitude d’adoration est fondamentale pour un croyant : « Tu adoreras le Seigneur ton Dieu ». Et parce que nous avons un corps, cette adoration s’exprime non seulement à travers la pensée, mais également à travers des gestes. L’acte d’adoration par excellence est la messe elle même, la célébration eucharistique dans son ensemble : elle nous permet de nous unir à l’action de grâce du Christ qui s’offre à son Père pour le salut du monde, et de nous offrir avec Lui avec la force de l’Esprit Saint. Ainsi, l’adoration eucharistique, qu’elle soit solennelle ou silencieuse, collective ou individuelle, est relative et n’a de sens que si elle renvoie à la messe : elle vise à prolonger en nous la démarche eucharistique. L’hostie nous invite à un double mouvement : à la fois rejoindre et adorer le Christ Ressuscité, glorieux près du Père, mais aussi rejoindre l’ensemble de l’humanité pour laquelle le Christ s’est offert. L’adoration eucharistique, même dans la solitude d’une chapelle, ne peut pas se limiter à un acte individuel : par le pain eucharistique, je rejoins le corps tout entier de mes frères humains, pour lequel le Christ est mort.
L’adoration eucharistique ne doit pas nous faire oublier les autres formes de présence du Christ : à travers sa Parole « celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le » ; dans la vie quotidienne « quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » ; au cœur de chaque être humain « ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites ». Mais comme nous le rappelle le concile Vatican II, l’Eucharistie est « source et sommet de toute vie chrétienne ».
P. Jacques Midy, Prêtre à l’Île-Saint-Denis
L’adoration eucharistique hebdomadaire fait partie des temps de prière proposés aux paroissiens de de Saint-Étienne depuis six ans. La pandémie survenue en mars de cette année ne nous a plus permis de la maintenir dans notre église fermée…
Nous souhaitons vivement réintégrer cette halte de prière à la fois personnelle et ouverte à nos frères humains dans le sens du texte ci-dessus.
Afin de bien préparer sa reprise et d’offrir ce moment de rencontre avec le Christ aux paroissiens qui ont découvert ou approfondi une dimension priante de leur vie durant le confinement, nous proposons un temps de réflexion et de partage le vendredi 3 juillet à 15h00 à la Closière : y prendre part ne nous engage pas nécessairement à nous (ré)inscrire, mais à amorcer une réflexion sur cette dimension importante de notre vie de croyant.
Alain de Maere, sœur Renée et les fidèles priants du mercredi.
Petit écho sur le confinement
Dernièrement, Charlotte et moi avons été interrogé sur RCF (Radio Chrétienne Francophone) sur la façon dont notre paroisse a vécu le confinement. Pour ceux qui souhaiteraient écouter l’émission, voici le lien.
J’espère que vous vous portez bien. Nous sommes très heureux d’avoir pu reprendre les célébrations de la messe. Avec cette reprise, nous n’aurons plus de temps de prière « audio » (encore grand merci à l’équipe !) mais dès la semaine prochaine l’homélie sera disponible sur le site internet de notre paroisse.
Nous veillerons bien sûr à envoyer des mails pour entretenir « le lien » et transmettre les diverses informations et initiatives.
C’est ainsi qu’aujourd’hui nous vous invitons à faire ci-dessous la connaissance de Sansa.
Bon dimanche à tous !
Alain, votre curé
Bonjour,
je m’appelle Sansa et je suis une chienne Labrador noire née le 01 août 2019 dans un élevage aux Pays-Bas. Dans notre belle famille, mon frère et moi avons été sélectionnés pour nos qualités (hummm!!!) afin de devenir chiens-guides pour personnes déficientes visuelles.
Je suis en accueil dans une famille de Braine-l’Alleud. Cette famille a pour rôle de me sociabiliser (comme si je ne l’étais pas, sociable !) en me faisant participer à toutes leurs activités : faire du shopping, aller promener, faire des courses, conduire les enfants à l’école, et même aller à l’église ! Ceci pour que la personne déficiente visuelle que j’aiderai plus tard, puisse avoir une vie sociale « normale ».
Dans les magasins, je suis reçue avec gentillesse lorsque je porte mon dossard rouge « en formation ». Je participe à la vie de la famille, les enfants m’adorent et c’est réciproque. Mais l’achat et la formation ainsi que les frais de nourriture et de soins ne sont pas négligeables. C’est pour participer à ces frais que je fais appel à vous : il y a au fond de l’église un fût en plastique rouge qui est gourmand de tous les bouchons en plastique. La revente du contenu de ce fût permet une participation aux dépenses que j’occasionne (la famille d’accueil et la ou le bénéficiaire par la suite ne supportent aucun frais lors de mon séjour chez eux, tout est pris en charge par l’association). Alors, soyez généreux, ne jetez plus les bouchons en plastique et déposez les dans le fût , Patrick ne demande pas mieux que de me dire que le fût est rempli !
Une grande léchouille de ma part pour vous remercier,
Sansa, chez Sylvie et Guido
pour toute autre info, vous pouvez aller sur le site des Amis des Aveugles à Ghlin : www.amisdesaveugles.org
Comme vous le savez, depuis lundi dernier, les célébrations religieuses dans notre pays sont à nouveau possibles moyennant certaines dispositions.
Un très chaleureux MERCI à toute l’équipe qui a fait en sorte que nous restions reliés au Seigneur et les uns aux autres pendant la période du confinement.
En ce premier dimanche de « reprise », c’est la fête du Corps et du Sang du Christ que nous célébrons. C’est très une très belle coïncidence car, comme le dit Saint Paul, notre communion au même pain, au même corps du Christfait de nous un seul corps : le Corps du Christ. Voilà pourquoi nous pouvons dire : Nous sommes le Corps du Christ.
Cette conviction me fait penser à certaines représentations du Christ, comme celle que nous pouvons voir ci-dessus. Elle a quelque chose de très particulier. Nous remarquons en effet que le Christ est représenté sans bras. Cela n’est pas dû ici à une dégradation ni à un acte de vandalisme mais c’est volontairement que l’artiste a représenté le Christ sans bras.
Mais pourquoi représenter Jésus sans bras ?
L’artiste l’a fait volontairement pour nous dire, à nous chrétiens qui regardons Jésus, que Jésus attend de nous que nous soyons ses bras, que Jésus vers lequel nous nous tournons à chacune de nos messes et lorsque nous prions, n’attend qu’une chose de nous : que nous soyons ses bras dans le monde dans lequel nous vivons.
C’est exactement ce que Saint Paul nous dit lorsqu’il affirme que nous sommes le corps du Christ. Notre communion au corps du Christ fait de nous les bras, les mains, les pieds, l’esprit et le cœur du Christ au service de toute personne marginalisée, abandonnée, sans foi, sans espérance et sans amour.
Quant à Jésus, il nous dit lui-même dans l’évangile que le pain qu’il nous donne n’est pas un don extérieur à lui mais que dans le don qu’il nous fait du pain de vie c’est le don de sa propre personne qu’il nous fait et que ce don est fait pour la vie du monde. Nous avons bien entendu pour la vie…du monde.
C’est dire que ce don que Jésus me fait de lui-même, de son amour, de sa vie n’est pas un don uniquement destiné pour ma propre vie. C’est un don qui m’est fait pour la vie du monde. Autrement dit c’est un don qui m’est fait au bénéfice de tous.
Bonne fête du Corps et du Sang du Christ à tous !
Alain de Maere, votre curé.
Homélie
Lors d’une rencontre avec un couple qui se prépare au mariage, au cours de laquelle nous avions partagé sur des extraits de la Parole de Dieu, le futur époux, Kevin, me dit ceci :
La Parole de Dieu me montre ce que je vis au quotidien.
En écoutant la Parole de Dieu de ce dimanche, je me suis dit que Kevin a 1000 fois raison. En effet, lorsque dans la première lecture, Moïse nous dit : « Souviens-toi de la longue marche que tu as faite… », je pense à cette longue marche du confinement qui, comme le peuple de Dieu dans sa marche au désert, nous a éprouvé, à des degrés divers, nous a amené à savoir ce que nous avons dans le cœur, nous a interrogé sur la manière dont nous allions vivre notre fidélité au Seigneur et à ceux qui nous sont confiés : « Allais-tu garder ses commandements, oui ou non ? »
Comme le peuple dans sa traversée du désert, nous sommes passés par une pauvreté, nous avons, et certains beaucoup plus que d’autres, ressenti la faim. La faim, pour beaucoup, de nourriture. Beaucoup sont venus pour cela sonner à la cure mais aussi la faim de contacts humains, la faim de liens familiaux, de liens amicaux, de liens sociaux.
Cette traversée a permis à beaucoup de s’ouvrir davantage aux dons de Dieu que ce soit le don de la création, le don d’une conversation avec une personne jusque là inconnue ou d’une conversation approfondie avec une personne de notre entourage, le don de la prière et de la Parole de Dieu. « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur »
Aujourd’hui, grâce au baptême d’Aklesso, nous comprenons mieux la signification de cette parole que Moïse nous adresse aujourd’hui, toujours dans la première lecture :
« C’est le Seigneur ton Dieu qui, pour toi, a fait jaillir l’eau de la roche la plus dure »
Cette eau que le Seigneur notre Dieu fait jaillir pour nous et aujourd’hui plus particulièrement pour Aklesso se trouve au milieu de nous. Cette eau que tu recevras Aklesso comme signe de l’Amour de Dieu pour toi est appelée à jaillir, à déborder de toi car cette Parole que Dieu t’adresse « Tu es mon fils bien-aimé en toi j’ai mis tout mon amour » n’est pas seulement pour toi, n’est pas seulement pour nous chrétien mais pour tout le monde. A toi, d’être signe de cet Amour débordant de Dieu pour tous !
Dans la deuxième lecture, Saint Paul attire notre attention sur le fait que notre communion au même pain, au même corps du Christ fait de nous un seul corps. Comme le dit si bien Saint Augustin, en communiant, nous sommes appelés à devenir ce que nous recevons le Corps du Christ. Nous sommes le Corps du Christ.
Cette conviction de Saint Paul reprise par Saint Augustin me fait penser à certaines représentations du Christ, comme celle que nous voyons en ce moment. Elle a quelque chose de très particulier. Nous remarquons que le Christ est représenté sans bras. Cela n’est pas dû ici à une dégradation ni à un acte de vandalisme mais c’est volontairement que l’artiste a représenté le Christ sans bras.
Une telle représentation de Jésus sans bras n’est pas rare. Il y a beaucoup de représentation de Jésus où l’artiste, volontairement, n’a pas mis de bras au Christ.
Mais pourquoi représenter Jésus sans bras ?
L’artiste l’a fait volontairement pour nous dire, à nous chrétiens qui regardons Jésus, que Jésus attend de nous que nous soyons ses bras, que Jésus vers lequel nous nous tournons à chacune de nos messes et lorsque nous prions, n’attend qu’une chose de nous : que nous soyons ses bras dans le monde dans lequel nous vivons.
C’est exactement ce que Saint Paul nous dit lorsqu’il affirme que nous sommes le corps du Christ. Il veut dire que notre communion au corps du Christ fait de nous les bras, les mains, les pieds, l’esprit et le cœur du Christ au service de toute personne marginalisée, abandonnée, sans foi, sans espérance et sans amour.
Quant à Jésus, il nous dit lui-même dans l’évangile que le pain qu’il nous donne n’est pas un don extérieur à lui mais que dans le don qu’il nous fait du pain de vie c’est le don de sa propre personne qu’il nous fait et que ce don est fait pour la vie du monde. Nous avons bien entendu pour la vie…du monde. C’est dire que ce don que Jésus me fait de lui-même, de son amour, de sa vie n’est pas un non uniquement destiné pour ma propre vie. C’est un don qui m’est fait pour la vie du monde. Autrement dit c’est un don qui m’est fait au bénéfice de tous.
Je conclus par ce magnifique extrait du sermon, comme on disait à l’époque, que prononça le bienheureux Christian de Chergé lorsqu’il célébra sa première messe à Saint-Philippe du Roule, la paroisse familiale.
Demandons au Seigneur, d’être plus dociles, plus limpides, pour que ce Pain dont le monde a faim ne soit pas sollicité en vain ; que dans le fracas, la dispersion et l’isolement de ce siècle, nous sachions, prêtres et laïcs, entendre, chacun à notre place, l’appel de ceux que nous côtoyons.
Au moment où nous sommes peut-être tentés de désespérer, il se trouvera quelqu’un pour saisir en notre vie un reflet de cet Amour divin dont Dieu nous aime et pour chercher à en vivre avec nous.
Pas de chorale, le chantre doit se mettre à 5 mètres de l’assemblée.
Pas de collecte, mais des paniers seront prévus aux entrées de l’église, afin d’éviter les “bouchons”, préparer votre don avant de quitter votre place.
On ne se serre pas la main et on ne s’embrasse pas pour se donner la paix du Christ ni pour se saluer.
Entrée uniquement par l’entrée principale
1° Mettre un masque sur le visage (nez et bouche couverts) est vivement recommandé.
2° Nettoyer ses mains au gel. (une équipe d’accueil sera là pour en donner et pour vous guider.)
Placement dans l’église
1° Pour tout le monde, entrée par l’allée centrale.
2° Choisir sa rangée.
3° Aller tout au bout de la rangée et s’asseoir sur une chaise autorisée.
Couples
Le transept droit vous est réservé ainsi qu’aux familles.
Famille avec enfants-ados
Rester groupés dans les chaises prévues dans le transept gauche. (côté Vierge)
Communion:
Le prêtre se désinfectera les mains avant de donner la communion.
Par l’allée centrale, le premier rang s’avance puis les autres rangs au fur et à mesure, suivre les consignes du service d’ordre.
retour de la communion en suivant les flèches
après la communion de ceux qui sont dans la nef centrale, communion de ceux des transepts gauche (côté vierge ) et puis droite). l’équipe d’accueil et les acolytes vous guideront
Respecter les lignes sur le sol.
Tout le monde suit, même si on ne désire pas communier afin de ne pas enjamber les autres.
Enlever son masque juste devant le prêtre en ne touchant que les ficelles/élastiques
Pas de communion sur la langue.
Après avoir communié, remettre directement son masque couvrant le nez et la bouche.
Retourner à sa place via les allées latérales.
Sortie:
Par la grande porte : le dernier rang sort puis les autres au fur et à mesure.
le bloc famille par la porte latérale.
Pas de discussion, pas de rassemblement ni dans l’église ni devant.
Ces instructions seront affinées au fur et à mesure. Consultez souvent cette page. Le service d’accueil vous guidera tout au long de la célébration.
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