L’arrêté ministériel réglant le culte public à partir du 1er juillet vient de paraitre.
Voici ce qu’il en est pour notre église :
Pour toutes les célébrations, on peut réunir un maximum de 200 personnes du 1er au 31 juillet 2020 et un maximum de 400 personnes à partir du 1er août.
Vous pouvez donc accueillir autant de personnes qu’il est possible pourvu qu’il y ait la distance requise de 1m50 entre les personnes et les bulles de personnes vivant sous le même toit (qui ne sont pas tenues à garder entre elles cette règle de distanciation sociale).
Toutes les autres règles restent d’application.
Concrètement nous demandons donc aux couples et familles de se placer dans les nefs latérales (le long des confessionnaux) ou dans les transepts. Dans tous les cas veuillez, svp, ne pas vous asseoir sur les chaises avec un autocollant.
En cliquant sur le lien ci-dessous vous retrouverez l’entièreté du protocole.
Les semaines que nous venons de vivre ont été historiques. A beaucoup d’égards, elles furent aussi éprouvantes. Bien des personnes, des familles et des communautés ont été durement atteintes, que ce soit par le deuil, la maladie, la perte d’un emploi, l’isolement. Nous pensons d’abord à elles, et tenons à leur exprimer toute notre compassion.
Ce temps de confinement nous a aussi permis à tous d’observer de nombreux gestes de solidarité. Tant de gens ont donné de leur temps, de leurs talents. De voisins ou de parfaits inconnus, ils se sont fait le prochain. Nous croyons que Dieu n’a pas été absent : malgré les moments d’obscurité, nous avons pu percevoir sa proximité et sa Pâque plus forte que les ténèbres. Nous rendons grâce pour ces nombreux signes de l’Esprit à l’œuvre.
Pour les chrétiens, l’impossibilité de vivre les sacrements et de se retrouver en communauté a constitué une véritable épreuve. Être éloignés de nos frères et sœurs nous a coûté. Nous tenons à vous remercier très vivement d’avoir pris soin de respecter les lourdes règles qui nous étaient imposées. C’est avec prudence, mais avec une joie profonde, que nous pouvons, depuis quelques semaines, goûter à nouveau à la communion communautaire « en présentiel ».
Loin de nous immobiliser, ce temps de confinement nous a aussi permis de faire preuve d’une créativité nouvelle. Dans tant de paroisses, d’unités pastorales, de communautés, des baptisés se sont levés, se sont mis ensemble, ont pris des initiatives. Parfois de façon très humble, dans l’urgence, vous avez inventé de nouvelles manières de faire Eglise. Nous avons été touchés par ces gestes de sollicitude, ces services concrets, cette inventivité pastorale. Sans doute avons-nous aussi découvert – ou redécouvert – certaines dimensions que la routine risque parfois de nous faire oublier : l’écoute des autres et de la Parole, la prière personnelle ou familiale, l’importance d’un rythme de vie apaisé pour la réflexion, la relecture, le dialogue. Parallèlement, nous avons ressenti en creux combien nous étaient essentielles la rencontre, l’affection, l’entraide, la communion entre nous et avec Dieu. Nous vous encourageons à demeurer en éveil, à ne pas cesser de rester créatifs. Ensemble, continuons à rendre nos communautés plus belles parce que plus fraternelles, plus sensibles aux blessures de chacun et aux soifs de ce monde. Continuons de soigner nos célébrations pour qu’elles soient sources d’intériorité et d’engagement.
Voilà que demain pointe déjà le jour. Le monde d’après sera-t-il différent du monde d’hier ? Là où il se trouve, chacun a en tout cas le pouvoir de le rendre meilleur. L’épreuve nous a d’ailleurs permis d’identifier quelques défis majeurs pour notre temps. Comment apporter notre soutien aux victimes d’une crise sociale dont nous commençons seulement à percevoir les effets ? En particulier, comment accompagner les jeunes et nous montrer solidaires des personnes âgées, si souvent frappées par la solitude ? Comment offrir une place à ceux que notre société tend à laisser de côté ou aux portes de nos frontières ? Comment donner considération et dignité à ceux qui travaillent au service de tous, trop souvent dans la précarité ? Comment chercher du sens et cultiver l’espérance face aux incertitudes ? Comment accueillir et respecter la vulnérabilité de nos vies ? Comment nous engager face à l’immensité des défis écologiques, sociaux, économiques ?
Sur aucune de ces questions, nous n’avons de formule magique. Mais nous pouvons puiser dans notre foi et nos partages communautaires des ressources pour discerner, et pour agir aux côtés des autres individus et groupes de notre société. Nous invitons les communautés chrétiennes à s’engager, d’un même élan, dans le cœur de Dieu et au cœur du monde. Nous y sommes envoyés par le Christ, par notre baptême. Confronté à cette pandémie, ce monde, capable de grande générosité, est aussi en proie au doute. Offrons-lui notre solidarité, notre espérance et la joie de l’Evangile.
Que cet été soit un temps propice pour nous reposer et nous connecter à l’essentiel. Qu’il nous offre aussi l’occasion de rechercher activement le désir que Dieu a pour chacun de nous, pour Son Eglise et pour notre monde.
Reconnaissons que l’attitude d’adoration est fondamentale pour un croyant : « Tu adoreras le Seigneur ton Dieu ». Et parce que nous avons un corps, cette adoration s’exprime non seulement à travers la pensée, mais également à travers des gestes. L’acte d’adoration par excellence est la messe elle même, la célébration eucharistique dans son ensemble : elle nous permet de nous unir à l’action de grâce du Christ qui s’offre à son Père pour le salut du monde, et de nous offrir avec Lui avec la force de l’Esprit Saint. Ainsi, l’adoration eucharistique, qu’elle soit solennelle ou silencieuse, collective ou individuelle, est relative et n’a de sens que si elle renvoie à la messe : elle vise à prolonger en nous la démarche eucharistique. L’hostie nous invite à un double mouvement : à la fois rejoindre et adorer le Christ Ressuscité, glorieux près du Père, mais aussi rejoindre l’ensemble de l’humanité pour laquelle le Christ s’est offert. L’adoration eucharistique, même dans la solitude d’une chapelle, ne peut pas se limiter à un acte individuel : par le pain eucharistique, je rejoins le corps tout entier de mes frères humains, pour lequel le Christ est mort.
L’adoration eucharistique ne doit pas nous faire oublier les autres formes de présence du Christ : à travers sa Parole « celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le » ; dans la vie quotidienne « quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » ; au cœur de chaque être humain « ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites ». Mais comme nous le rappelle le concile Vatican II, l’Eucharistie est « source et sommet de toute vie chrétienne ».
P. Jacques Midy, Prêtre à l’Île-Saint-Denis
L’adoration eucharistique hebdomadaire fait partie des temps de prière proposés aux paroissiens de de Saint-Étienne depuis six ans. La pandémie survenue en mars de cette année ne nous a plus permis de la maintenir dans notre église fermée…
Nous souhaitons vivement réintégrer cette halte de prière à la fois personnelle et ouverte à nos frères humains dans le sens du texte ci-dessus.
Afin de bien préparer sa reprise et d’offrir ce moment de rencontre avec le Christ aux paroissiens qui ont découvert ou approfondi une dimension priante de leur vie durant le confinement, nous proposons un temps de réflexion et de partage le vendredi 3 juillet à 15h00 à la Closière : y prendre part ne nous engage pas nécessairement à nous (ré)inscrire, mais à amorcer une réflexion sur cette dimension importante de notre vie de croyant.
Alain de Maere, sœur Renée et les fidèles priants du mercredi.
Petit écho sur le confinement
Dernièrement, Charlotte et moi avons été interrogé sur RCF (Radio Chrétienne Francophone) sur la façon dont notre paroisse a vécu le confinement. Pour ceux qui souhaiteraient écouter l’émission, voici le lien.
J’espère que vous vous portez bien. Nous sommes très heureux d’avoir pu reprendre les célébrations de la messe. Avec cette reprise, nous n’aurons plus de temps de prière « audio » (encore grand merci à l’équipe !) mais dès la semaine prochaine l’homélie sera disponible sur le site internet de notre paroisse.
Nous veillerons bien sûr à envoyer des mails pour entretenir « le lien » et transmettre les diverses informations et initiatives.
C’est ainsi qu’aujourd’hui nous vous invitons à faire ci-dessous la connaissance de Sansa.
Bon dimanche à tous !
Alain, votre curé
Bonjour,
je m’appelle Sansa et je suis une chienne Labrador noire née le 01 août 2019 dans un élevage aux Pays-Bas. Dans notre belle famille, mon frère et moi avons été sélectionnés pour nos qualités (hummm!!!) afin de devenir chiens-guides pour personnes déficientes visuelles.
Je suis en accueil dans une famille de Braine-l’Alleud. Cette famille a pour rôle de me sociabiliser (comme si je ne l’étais pas, sociable !) en me faisant participer à toutes leurs activités : faire du shopping, aller promener, faire des courses, conduire les enfants à l’école, et même aller à l’église ! Ceci pour que la personne déficiente visuelle que j’aiderai plus tard, puisse avoir une vie sociale « normale ».
Dans les magasins, je suis reçue avec gentillesse lorsque je porte mon dossard rouge « en formation ». Je participe à la vie de la famille, les enfants m’adorent et c’est réciproque. Mais l’achat et la formation ainsi que les frais de nourriture et de soins ne sont pas négligeables. C’est pour participer à ces frais que je fais appel à vous : il y a au fond de l’église un fût en plastique rouge qui est gourmand de tous les bouchons en plastique. La revente du contenu de ce fût permet une participation aux dépenses que j’occasionne (la famille d’accueil et la ou le bénéficiaire par la suite ne supportent aucun frais lors de mon séjour chez eux, tout est pris en charge par l’association). Alors, soyez généreux, ne jetez plus les bouchons en plastique et déposez les dans le fût , Patrick ne demande pas mieux que de me dire que le fût est rempli !
Une grande léchouille de ma part pour vous remercier,
Sansa, chez Sylvie et Guido
pour toute autre info, vous pouvez aller sur le site des Amis des Aveugles à Ghlin : www.amisdesaveugles.org
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