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Une belle rentrée !

Chers paroissiens de Saint-Etienne et amis de la paroisse,

A l’occasion de la rentrée pastorale de septembre, il me tient à cœur de m’adresser à chacun de vous.

Voilà que commence une nouvelle année pastorale…

Comment allons-nous l’aborder ?

Cette année pastorale qui commence, je nous encourage à l’aborder dans la foi, l’espérance et l’amour. Dans la foi que Jésus est toujours avec nous et qu’il nous accompagne sur le chemin de la vie, dans l’espérance qu’au cours de cette année pastorale de beaux moments nous seront donnés à vivre et dans l’Amour reçu de Dieu et que nous sommes appelés à partager.

Des signes de foi, d’espérance et d’amour

Si je nous invite à aborder ainsi notre nouvelle année pastorale, c’est parce que j’ai été touché par des signes de foi, d’espérance et d’amour pendant ces mois d’été. Ces signes nous montrent que, même en des temps plus compliqués, il y a des beaux fruits à cueillir et que ceux-ci peuvent nourrir et fortifier notre foi, notre espérance et notre amour.  Je voudrais vous en partager deux, car ils peuvent nous encourager et nous stimuler en ce début d’année pastorale.

Des noces d’or célébrées chaleureusement

Samedi dernier, j’ai reçu un message d’Eveline et Pierre. Ils se recommandaient à notre prière à l’occasion de leurs 50 ans de mariage. Étant donné les mesures imposées, ils étaient tristes de ne pouvoir fêter cet anniversaire avec leurs enfants et petits-enfants. Je leur ai dès lors proposé de fêter leur anniversaire de mariage lors de la messe dominicale et de pouvoir ainsi rendre grâce à Dieu pour leurs noces d’or. A l’issue de cette prière pour Eveline et Pierre, j’ai été très touché par les longs applaudissements spontanés et nourris qui s’en sont suivis. Et je me suis dit comme cela fait du bien de pouvoir partager une joie et de pouvoir l’exprimer ainsi. Comme quoi, le protocole sanitaire n’empêche pas la sympathie de s’exprimer de façon chaleureuse !

Il suffit de si peu de choses…

Mardi dernier, Colette m’a remis une image souvenir d’une défunte dans laquelle se trouve cette belle prière de Charles Delhez qui invite à dire merci, Seigneur. Je vous la partage :

Il suffit de si peu de choses, des mains, des fleurs et leur parfum, et l’envie me prend de te dire merci, Seigneur.

Il suffit de si peu de choses, une lettre le matin, une visite et l’envie me prend de te dire merci, Seigneur.
Il suffit de si peu de choses, un paysage que la neige habille, le soleil qui reparaît, et l’envie me prend de te dire merci, Seigneur.

Il suffit de si peu de choses, une main chaleureuse, un regard de tendresse, et l’envie me prend de te dire merci, Seigneur.

Il suffit de peu de choses…

Un mur des mercis

Nous connaissons le mur des lamentations à Jérusalem, il y a aussi désormais dans notre église Saint-Etienne le mur des mercis. C’est un panneau disposé à l’entrée de notre église sur lequel chacun peut venir apposer un merci pour ces petites choses qui suscitent en nous le désir de dire merci, Seigneur !

Il y a beaucoup de belles choses qui ne sont pas perceptibles à première vue mais prendre le temps de les voir et de dire merci, Seigneur pour celles-ci, nourrit notre foi, notre espérance et notre amour.

Pour conclure ce mot de rentrée, je vous redis toute ma disponibilité ainsi que de celles des confrères prêtres, diacre et animatrice pastorale pour une rencontre, une écoute, une demande, un sacrement.

Pour rappel notre église est ouverte tous les mercredis jusqu’à 18h00 pour la prière personnelle devant le Saint Sacrement. Vous trouvez l’horaire des célébrations et l’agenda des activités dans notre paroisse sur le Site Internet : www.paroissesaintetienne.be

Belle année pastorale à tous !

Alain, votre curé.

Mot de Cyprien

Monsieur le curé -doyen, messieurs les abbés, cher  papa  André, chers amis, distingués invités, je m’adresse  à vous afin de partager mes émotions de joie car c’est un moment à la fois de solennité et de fierté pour moi.

 La solennité  réside dans le fait que très officiellement grâce à l’analyse de mon dossier et à la  confiance qui m’a été faite j’ai été naturalisé.  Solennité et fierté . Fierté , il ne s’agit pas de fierté qui donne de l’arrogance ou de la suffisance non ,je pense essentiellement à la fierté de satisfaction. Je suis ainsi fier d’appartenir à ce beau pays de liberté, d’égalité devant la loi et de fraternité ; et à cette belle communauté qui respecte les droits fondamentaux , mais également fier du devoir accompli après tant d’années d’attente et de patience. Mon parcours  de mon pays d’origine jusqu’en Belgique n’a pas été un parcours linéaire composé de vie toujours réussie. Il a été également rempli de plusieurs péripéties.  Je suis également fier d’avoir d’été accompagné  sur ce chemin de réussite qui n’est pas l’aboutissement mais un début. Ma naturalisation  est un symbole même s’il est important, il ne constitue pas forcément l’essentiel à mes  yeux. Je vous surprends probablement mais sachez que pour moi,  l’essentiel est dans ce que servira pour moi et pour vous dans les jours à venir . Chers amis,  permettez-moi d’abord de vous raconter mon parcours. C’était au début du mois de juin 2012 date à laquelle j’ai débarqué en Belgique. Arrivé dans un état de fatigue et de méfiance généralisé et de découverte. J’ai été  accueilli  à Liège avant de me présenter à l’office des étrangers. Le 7 juin j’ai été envoyé au centre  provisoire de la croix rouge de Gembloux où j’ai passé 6 semaines avant d’être transféré au centre d’Herbeumont « les fourches » dans la province de Luxembourg. Après 10 mois, j’ai été retransféré dans une initiative locale d’accueil à Diest (chez nos frères flamands ) et c’est de là que j’ai obtenu le statut de réfugié pour des raisons qui ne sont pas gaies à raconter car ce n’est l’objet de ce jour. C’est durant ma présence à Herbeumont  que  j’ai fait  la connaissance du père Philippe de Vestel, père missionnaire d’Afrique communément appelé père Blanc qui était le curé de ma paroisse d’origine quand j’étais servant de messe. Celui-là m’a  recommandé d’aller chez l’abbé Vénuste ici présent.( j’avais entendu parler de lui mais je le connaissais pas )  Mais j’avais presque perdu la confiance dans les prêtres pour des raisons relatives à mon départ du Rwanda. Quelques mois plus tard, étant  à Diest, j’ai fait  la connaissance d’un médecin nommé Murenzi Jean Baptiste qui a contacté lui-même l’abbé Vénuste avant que je puisse le contacter en mon tour.

Mon parcours continue avec un nouvel épisode qui débute avec mon stage à Braine-l’Alleud. Mais je suis arrivé fin  juillet où j’ai pris part au camp des ados à Poligny en France en tant qu’observateur. J’ai officiellement commencé mon stage le 1 septembre 2014. Effrayé, angoissé, affaibli, distant de toute personne, j’économisais tout jusqu’à mon  souffle. J’observais beaucoup de choses.  Et petit à petit et  difficilement, avec un peu de sommeil au cours des réunions ,j’ai dû m’intégrer progressivement à la vie paroissiale. Accompagné avec un suivi régulier et efficace : comme l’académie de Braine-l’Alleud, les lectures spirituelles, en passant par une formation à l’écoute spirituelle, à la liturgie et à la pastorale de la santé en même temps que mes études de sociologie.

Il me vient donc à l’honneur aujourd’hui de rendre hommage à toutes les personnes qui ont contribué à mon relèvement. A vous d’abord l’équipe paroissiale, aux prêtres à vous Charlotte pour tant de conseils relatifs à me défouler pendant le moment difficile . Je n’oublierai jamais, quand j’étais de retour de Malines avec des tristes nouvelles ( vous m’avez dit ,va d’abord pleurer aujourd’hui et demain, et après prépare tes examens, il ne faut pas que tu  rates deux choses à la fois ) cela a eu un résultat positif.  Merci à vous tous de votre présence, merci à notre communauté paroissiale. Merci à vous, Alain  curé-doyen d’avoir  pensé et mis en œuvre cette belle initiative festive.

Si j’ai commencé mon texte en relatant des faits, des événements de façon plus ou moins chronologique, c’est parce qu’un texte en dehors du contexte est un prétexte. Passons maintenant aux événements de la vie. Chers amis, permettez-moi de remercier le Seigneur et l’évêque qui m’a accueilli  dans son diocèse. Comme vous le voyez, il y a des choses que je ne sais réaliser seul. j’aimerais que vous, père doyen, quand vous verrez l’évêque, que vous lui transmettiez mes  sincères remerciements   de m’avoir accueilli et accompagné jusqu’aujourd’hui. Merci également aux paroissiens et aux amis de la paroisse.

Maintenant c’est vous et votre famille que je remercie du fond du cœur .Merci Papa André  et joyeux anniversaire de 91 ans. Merci d’avoir éduqué les gens de bons cœurs qui m’ont  transmis ce qu’ils ont reçu de vous. Ils m’ont éduqué, soutenu, corrigé, relevé.

Merci Catherine de m’avoir expliqué les statistiques. Votre manière de m’expliquer les choses a été comme un souffle nouveau qui m’est arrivé. Depuis ce jour-là plus d’échec ! (les témoins sont ici )

Enfin , merci père Alain pour tout ce que vous m’avez appris et donné. J’ai reçu beaucoup de votre part. L’anthropologue  Marcel Mauss a théorisé le concept du don et du contre don : Donner, ce n’est pas d’abord donner quelque chose, c’est se donner dans ce que l’on donne  Le don cérémoniel est une procédure de reconnaissance. il ajoute que  le donneur a une forme de prestige ou d’honneur dans le fait de savoir-donner, quant au receveur il doit d’abord savoir-recevoir et doit ensuite savoir-rendre . Voilà ce que la formation que j’ai reçue  m’a apporté. Elle a   produit des fruits. Pour ça, j’ai pensé une chose : Aujourd’hui nous sommes le 21 juillet, le jour de la fête Nationale .Nous savons bien qu’hier le roi a prononcé un discours qui est revenu sur les valeurs. En revenant  à ces valeurs que je dois défendre avec tout mon être, j’ai pensé à 3 choses : le roi, le royaume et la protection de ce royaume. J’ai également pensé d’où je viens, comment je suis venu et mon état actuel.

Ce tambour symbolise le royaume, le règne. Mais aussi c’est un symbole d’alerte (au Rwanda ancien quand le pays était attaqué, on battait les tambours pour crier au secours. Voilà vous m’avez aidé, vous  m’avez secouru  dans les moments difficiles. Le tambour est aussi le symbole de la joie. Me voici joyeux  grâce à vous. C’est grâce à la paroisse Saint-Etienne que je peux chanter le cantique de Yahwe sur ce qui était la terre étrangère  ! Ps 136,4

Le bouclier c’est le symbole de la protection.  Le pays doit être protégé , j’en fais partie, et vous, vous m’avez protégé .

Bien chers amis ,je voudrais encore une fois vous remercier de votre présence ,de votre soutien ,de vos prières. Vive le roi ,vive la loi ,la liberté, et l’union fait la force.

Mot de notre curé Alain

Bien cher Cyprien,

Quelle joie de te fêter en ce jour de fête nationale, toi qui as reçu la nationalité belge. Recevoir une nationalité, c’est recevoir en cadeau une grande famille humaine riche par sa diversité et son histoire. Cette grande famille qu’est le peuple belge devient la tienne mais c’est aussi notre nation qui te reçoit en cadeau.

Notre paroisse n’a pas attendu que tu reçoives la nationalité belge pour t’accueillir. D’ailleurs, ce n’est pas en vertu de sa nationalité que nous avons à accueillir une personne mais en vertu de son humanité. Une humanité qui parfois peut être blessée par son histoire.

Tu es arrivé ici, cher Cyprien, blessé par ce qui venait de t’arriver mais tu es arrivé le cœur ouvert et nous aussi, nous t’avons ouvert notre cœur. C’est là tout le sens du mot du mot hôte qui signifie à la fois celui qui accueille et celui qui est accueilli et qui, lui aussi, est appelé à accueillir la personne qui le reçoit. L’hospitalité est appelée à être réciproque pour être pleinement vécue.

Merci, cher Cyprien, pour cette belle personne que tu es, pour ta serviabilité à toute épreuves, pour ton désir de mieux comprendre la société dans laquelle nous vivons. C’est ce désir de compréhension de la société qui t’a conduit à vouloir entreprendre des études de sociologie que tu mènes brillamment à l’Université Catholique de Louvain.

A travers tout ton parcours de vie, qui est loin d’être fini, tu peux faire tienne ces paroles de Saint Paul lorsqu’il dit

J’ai gardé la foi. Le Seigneur, lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force. A lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.

Je demande à la Bienheureuse Vierge Marie pour toi et pour nous tous ce cœur d’or que le père de Grandmaison nous invite à lui demander dans cette belle prière :

Sainte Marie, Mère de Dieu garde-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtiens-moi un cœur simple, qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux, qui n’oublie aucun bien et ne tienne rancune d’aucun mal.

Fais-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre Cœur, devant ton divin Fils. Un cœur grand et indomptable, qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse,

un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son Amour, et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel.

Amen.

Homélie du Te Deum

L’évangile que nous venons d’entendre nous révèle à quel point une simple visite peut être source de vie.

Une femme, Marie, portant en elle un signe de vie part à la rencontre d’une autre femme, Elisabeth, portant, elle aussi, la vie en elle.

Elisabeth accueille la visite de Marie comme un bonheur : Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi et Marie aussi accueille sa rencontre avec Elisabeth comme un bonheur. Un bonheur qui la pousse à dire mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon sauveur.

Ce que porte l’une est venu rejoindre ce que porte l’autre.

Toutes proportions gardées, cette expérience est fréquente dans les relations ordinaires de la vie lorsque chacun peut dire à l’autre ce qu’il porte en lui comme joie, comme peine, comme bonheur, comme souffrance. La parole de celui qui confie ses joies et ses peines trouve ainsi écho en la propre existence de celui à qui il peut les confier. Ce n’est pas pour rien si cela se nomme visitation

Dans une visite, le bonheur est réciproque lorsque chacun se laisse visiter, se laisse toucher par ce que l’autre porte si bien que l’on peut dire que non seulement le bonheur est réciproque mais la visite l’est aussi. Chacun est visité par la parole de l’autre et par ce qu’il porte en lui comme joie et comme peine.

Les visites effectuées ces derniers mois par le Roi et la Reine ont précisément pour but d’attirer notre attention sur toutes celles et ceux, grâce à qui, la vie dans notre pays est soignée, sauvée, nourrie, protégée, soutenue, défendue.

Ces visites du Chef de l’Etat et de son épouse ont aussi pour objectif de soutenir les personnes qui souffrent encore davantage depuis le début de la pandémie.

Comme le dit si bien Victor Hugo : « La vie, le malheur, l’isolement, l’abandon, la pauvreté, sont des champs de bataille qui ont leurs héros : héros obscurs plus grands parfois que les héros illustres »

Ce sont ces héros « obscurs » puisqu’ils travaillent dans l’ombre, que notre souverain ainsi que la reine Mathilde tiennent à mettre en lumière par leurs visites.

Parmi leurs dernières visites, je pense à celle rendue par la reine Mathilde accompagnée de sa fille Eléonore à Kamiano, un restaurant de Sant Egidio pour les sans-abris afin d’encourager les bénévoles dans leur engagement pour les plus démunis et les sans-abris et de rencontrer ceux qui étaient déjà pauvres, seuls et sans abris et qui sont dans une situation rendue encore plus difficile par le confinement et la crise sanitaire.

Il y a eu aussi la conversation par skype du roi Philippe avec des résidents d’un home du CPAS de Quaregnon leur permettant ainsi de lui raconter leur quotidien, leur ressenti par rapport à ce qu’ils vivent avec cette crise sanitaire. Le roi a également parlé à un ergothérapeute et à une infirmière de cet établissement.

D’autres visites effectuées par le chef de l’Etat ont eu pour but d’exprimer sa reconnaissance et ses encouragements au nom de notre pays au personnel soignant des hôpitaux, aux policiers, aux militaires, à ceux qui travaillent dans le centre de crise ou pour la logistique sans oublier les commerçants, les travailleurs dans l’horeca, les postiers du centre de tri de Braine-l’Alleud pour souligner l’importance du travail des personnes qui assurent, dans un contexte difficile, des services essentiels pour le pays.

Ces visites du couple royal nous révèlent comme il est vital de pouvoir être visité surtout quand on souffre de l’isolement, d’un isolement accru par la crise sanitaire. Et c’est là que je voudrais pour terminer relayer un appel de Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la conférence des évêques de France.

Cet appel est contenu dans la lettre qu’il a écrite au Président de la République française, en réponse au souhait de celui-ci que chacun des responsables des cultes contribue à une réflexion nationale sur ce que la lutte contre l’épidémie de la Covid-19 nous apprend et sur l’avenir que nous entrevoyons.

Voici cet appel :

Un des aspects douloureux de la lutte contre l’épidémie a été l’impossibilité pour les familles d’aller rencontrer leurs proches malades et même leurs proches âgés habitants des maisons de retraite. Parce que l’on ne pouvait procurer à tous les moyens de protection nécessaire, de nombreuses personnes sont mortes dans la solitude, alors même que leurs enfants ou leurs amis auraient été prêts à venir à elles pour les soutenir et les accompagner.

Beaucoup de familles ont admiré le soin qu’ont eu les équipes hospitalières de leur donner des nouvelles, de les tenir au courant de l’évolution de la maladie : il y a eu là un immense travail auquel la nation doit rendre hommage. Il prouve que demeure vivante chez les soignants la conviction que leur métier consiste moins à soutenir un corps jusqu’à ce qu’il faille y renoncer qu’à fortifier une personne qui a une famille, des amis, une histoire, des projets, une certaine compréhension d’elle-même, de sa vie et de la vie, et de la mort comme de sa mort possible. Il est urgent que les politiques de santé incluent réellement cette conviction.

J’ai déjà regretté plusieurs fois publiquement, ajoute Mgr du Moulins-Beaufort, que les plans d’urgence des hôpitaux, prévoyant de ne plus y laisser entrer le personnel « non indispensable », incluent dans cette catégorie les aumôniers et tous les visiteurs. Non seulement une telle mesure réduit le patient à n’être qu’un bénéficiaire de soins médicaux mais elle fait peser le poids de l’accompagnement des personnes sur les seuls soignants, par définition débordés dans une telle situation. Je demande donc solennellement, conclut le président de la conférence des évêques de France, que ces plans d’urgence soient revus et je remercie les directeurs d’hôpitaux et de soins et les chefs de service et les soignants de tous les ordres qui ont su, lorsque les patients ou leur famille le demandaient, appeler l’aumônier de l’hôpital. Mais il me paraît indispensable que cette attitude-là soit inscrite dans les règles de l’hôpital.

Fin de citation.

Que toutes les personnes dont le travail est mis en lumière et encouragé par les visites de nos souverains soient remerciées non seulement en ces jours de crise mais pour toujours.

Vive la Belgique, vive le Roi, vivent tous les héros qui, dans notre pays, luttent contre l’isolement, l’abandon, la pauvreté et la maladie.

Que Dieu les bénisse et les garde !

Amen !

Un Te Deum en hommage aux victimes et aux soignants de la crise sanitaire

La célébration du Te Deum s’est déroulé ce 21 juillet en notre église paroissiale.
Elle a commencé par 3 minutes de recueillement, comme dans tout le pays pour rendre hommage aux victimes du coronavirus et à toutes les personnes dont le métier a contribué et contribue encore à lutter contre l’épidémie. Les cloches de toutes les églises de Belgique ont ensuite résonné simultanément.

Au début de la célébration les deux monuments rappelant que notre église servit d’hôpital après la bataille de Waterloo furent fleuris en hommage aux victimes et aux soignants pendant la crise sanitaire. L’évangile qui fut proclamé pendant la célébration fut celui de la visitation (Lc 1, 39-56) suivi de l’homélie prononcée par notre doyen Alain de Maere (ici)

Une belle et chaleureuse fête pour Cyprien, notre nouveau compatriote !

Ce jour de fête nationale était également le jour tout indiqué pour fêter Cyprien qui vient de recevoir la nationalité belge.

Après un mot qui lui fut adressé par notre curé Alain (ici), voici le mot que Cyprien adressa à toute notre paroisse et à ses invités (ici)

Merci à toutes celles et ceux qui se sont manifesté d’une manière ou d’une autre et à toi, Cyprien pour le cadeau qu’est ta présence !